une aidé  par im@d

Muni d'une planche en bois ou en fibre de verre, fine et dépourvue de dérive, le skimmer(prononcer "eur") l'utilise pour se lancer sur la fine pellicule d'eau laissée par la vague qui se retire au bord, afin d'aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf.

Le phénomène qui permet au skimmer de glisser est l’aquaplanning. En effet, lorsque le skimboard est animé d'un léger mouvement, une fine pellicule d'eau s'accumule entre sa surface et le sable. Le comportement de l'engin est alors comparable à celui d'une savonnette sur du carrelage mouillé.

Ainsi, le skimmer court, planche à la main, vers la vague qui va dérouler. Dans son élan, il projette sa planche sur le sable recouvert d'une pellicule d'eau. Le skimmer monte alors sur son skim (planche) et, profitant de l'inertie de son corps, continue à glisser. Il existe deux types de pratique de cette discipline, cohabitant au gré des marées.

• La première est le "Flat", qui se pratique souvent à marée basse et generalement avec des planches en bois ou en resine mais plate et assez lourde. Les vagues, qui se retirent lentement, laissent d'immenses étendues où seule subsiste une mince couche d'eau. Le rider lance sa planche, la rattrape et saute dessus. A partir de là, il peut s'adonner à toutes les figures, de la plus simple comme le 360, à la plus complexe, comme le poirier. On privilégie dès lors l'enchaînement des figures et leur complexité. Les figures réalisées en Flat se rapprochent plus de celles du skateboard que du surf.
• Le "Shore board" est la seconde pratique du sport, pour la pratiquer un skim adapte est necessaire, generalement en fibre de verre, ces skims tres legers ont une taille de 1,10m jusqu'a 1,30m, l'avant est legerment releve afin de permettre une meilleure attaque sur la vague. Ce dernier ne permet pas seulement de glisser sur une étendue de sable mouillé, mais aussi de surfer des vagues, en réalisant des figures similaires à celle du surf. Enfin, cette pratique permet de se propulser grâce aux vagues à plusieurs mètres de haut..

Il est a noter que suivant le type de pratique shore board ou flat, differents mode de "montée" sur le skim sont à utiliser 1/ Le lancer old School : vous lancez la planche devant vous , vous courez pour monter dessus. C'est la technique de base. 2/ La montée rapide : Il s'agit de courir la planche a la main, et de la glissez sous vos pieds au moment opportun, cette technique permet de se lancer sur une longueur tres reduite et de conserver une haute vitesse. Cette technique est indispensable pour le shore board.

Ce sport nécessite donc un minimum de condition physique, être bon coureur, supporter un rythme soutenu (courir sur du sable n'est pas aussi aisé qu'on le croit), ne pas avoir peur des chutes et surtout, au début, s'armer de patience puis… d'un brin de folie.

Historique comment en jouer la skim board par @@ im@ad @@

Cousin du surf, le skimboard est né aux États-Unis et en Polynésie dans les années 30. Il s'agissait alors d'une simple planche de bois "massif" aux bords arrondis. La guerre de 14/18 apporta sa contribution au développement du skimboard grace à l'invention du contre-plaqué. La petite histoire dit que le skimboard "moderne" en fibre de verre aurait été découvert par hasard, à Laguna Beach, sur la côte ouest des États-Unis, par un lifeguard qui aurait lancé sa planche de surf cassée (donc sans ses dérives) au bord de l'eau et s'en serait servi comme d'un skimboard. L'idée était lancée et allait permettre une nouvelle jeunesse à ce "vieux" sport.

Le skimboard apparaît sur les plages françaises vers 1960, sur la cote basque , sous sa forme la plus basique: un simple disque de contre-plaqué de 60cm de diamètre nommée commercialement "RONDO" (rond d'eau) mais reste un jeu marginal qui finit par tomber dans l'oubli.

C'est seulement dans les années 1980 qu'il fait son retour sur nos plages, en suivant le boum du surf (le vrai). D'abord sous son aspect classique de planche de contre-plaqué, de forme ovale cette fois, puis rapidement (1984) sous sa nouvelle forme, celui d'une planche de surf sans dérive, fabriquée à partir d'un pain de polyuréthane léger, et stratifié comme une planche de surf (fibre et résine). Il s'agissait alors uniquement de planches américaines, "Philippe Hervé distribution" assurant la distribution de la marque US "Victoria skimboard" pour la France.